A.A.T. n° 136 Psychopathologie : rejoindre l’archaïque

Date de parution : octobre 2010
Format : 16 x 24 cm
Nombre de pages : 88

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Éditorial

ABÉCASSIS ZIÉGLER Anne Clotilde, pp. III-IV

Articles

NOLAN Kieran,
Comprendre le trouble obsessionnel-compulsif : intégrer l’analyse transactionnelle et la psychanalyse, pp. 1-29
Cet article présente un modèle nouveau de l’étiologie et des manifestations adultes du trouble obsessionnel-compulsif (T.O.C.). L’auteur fait le lien entre les concepts transactionnels et psychanalytiques de symbiose et les dernières recherches et découvertes en neurobiologie. Ces éléments sont reliés au concept de suractivité du fonctionnement mental de Winnicott et sont illustrés par des exemples de travail clinique.

LITTLE Ray,
Processus schizoïdes : travailler avec les défenses de l’état du moi Enfant replié sur lui-même, pp. 30-49
Cet article examine les défenses de l’état du moi Enfant replié sur lui-même tel que décrit d’une part par l’analyse transactionnelle et d’autre part par la théorie britannique de la relation d’objet. Il étudie le processus de repliement et explore les principes de la thérapie dans une perspective relationnelle.

Dr. MARX Christophe,
Soins psychologiques obligés des agresseurs sexuels : impasse ou défi réaliste ?, pp. 50-63
Depuis très longtemps, les analystes transactionnels sont formés à distinguer le processus du contenu de la relation ; ils partagent ce savoir faire avec d’autres approches, mais leur cursus et leurs examens en ont fait en quelque sorte leur « marque de fabrique ». Toutefois, il existe deux déterminants qui, en quelque sorte, surdéterminent, dans certains cas précis, l’issue de la relation : l’un est le rôle, bien illustré en son temps par l’article d’Alain Crespelle : Le moi, le rôle et la personne, et l’autre le contexte, partiellement utilisé pour délimiter les différents champs d’intervention de l’analyste transactionnel. Ces deux déterminants sont magnifiquement illustrés par l’article de Christophe Marx : que deviennent le contrat, l’alliance thérapeutique, lorsque le patient est soumis à une injonction de soin (contexte) ? Quelle est la marge de manouvre du thérapeute lorsqu’il est dans un rôle qu’il doit négocier non pas avec d’autres personnes mais avec d’autres rôles institués (par exemple ici le Juge d’Application des Peines) ? Christophe Marx ouvre ces portes, mais aussi beaucoup d’autres (le cadre réglementaire, les données statistiques comparées, les caractéristiques de personnalités des personnes sous injonction de soins, entre autres). Nous vous souhaitons à lire cet article autant de plaisir que nous en avons pris, et, pourquoi pas, d’imaginer des suites dans telle ou telle direction.

Le point sur…
ABÉCASSIS ZIÉGLER Anne Clotilde, La scène de scénario, pp. 64-66

Rencontre avec… Bill CORNELL , interviewé par France Brécard, pp. 67-72

Forums
BRÉCARD France, Comment la pilule a changé nos enfants !, pp. 73-75
LE GUERNIC Agnès, La démocratisation de la vie familiale, pp. 75-76
GUICQUÉRO Anne-Marie, Les enfants de la pilule, pp. 77-78
BEAUVINEAU Geneviève, La pilule n’a pas seulement changé nos enfants !, pp. 79-80